The Glitch Mob : Le glitch est-il déjà kitsch?

La réponse est oui, depuis presque 10 ans maintenant. Mais dans la musique comme en matière de mode ou plus généralement dans tout ce qui nous entoure, nous répondons à ces cycles bien peu évidents à identifier. On sait en général les qualifier lorsqu’ils qui nous apparaissent évidents, en gros au moment où ils se terminent pour laisser place à d’autres.

Microscène d’un micromarché, le glitch-hop est une affaire de hipsters et de nerds.

Car oui, être les deux à la fois n’a rien d’étonnant, et j’irais même jusqu’à cette prophétie hasardeuse qui voudrait qu’il faille être le meilleur des nerds pour devenir le hipster parfait. Bref, il reste plus facile d’acheter des pompes moches que d’avoir du goût en matière musicale, me direz vous avec raison.

Des sneakers de très bon goût, les quatres DJ engagés dans le projet The Glitch Mob en ont très surement un paquet.

edIT, Boreta, Kraddy et Ooah, sont en effet auteurs chacun d’une pléthore de remixes, mixtapes et albums parmi lesquels les fondements du mouvement glitch hop ont trouvé racine. Ils débarquent en cette fin mai avec un album, premier du nom, qui préfigure à la fois l’avenir du genre et la fin de son originalité. Plein de bonnes choses inside, mais aussi l’impression de tourner en rond, ou de détourner les codes les plus putassiers qui soient pour en faire quelque chose de compliqué et moins sensuel. Je ne suis pas en train de présager un futur remix des Black Eyed Peas, mais si d’aventure cela se produisait, vous penserez à moi, hein.

Assez palabré, on écoute l’album sur une des bibles musicalo-culturelle de votre serviteur, à savoir xlr8r et on regarde ci dessous ce que donne le boulot de ces gens, mis en scène visuellement avec la plus grande classe.

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